EH&A is now part of DGA Group Read more
Le 12 août dernier, une consommatrice du Leclerc de Gennevilliers a découvert des objets métalliques dans une boîte de surgelés Findus. Trois pièces ont été trouvées dans le paquet au milieu la nourriture, dont une rondelle et un boulon. La consommatrice explique qu’elle comptait utiliser ce surgelé pour nourrir son enfant de 17 mois, ce qui affole les médias.
Lorsqu’elle fait cette découverte, elle contacte le magasin Leclerc, qui décline toute responsabilité mais qui lui propose un remboursement. Elle refuse et explique qu’elle « n’en a rien faire, d’être remboursée ! Elle voulait qu’on prévienne les consommateurs ». Dans un premier temps, lorsqu’elle contacte l’entreprise pour leur faire part de son expérience, Findus ne lui répond pas. Un bras de fer s’engage donc entre la consommatrice, le magasin et la marque.
Le 14 août, alors que la polémique prend de l’ampleur, Findus prend un appel téléphonique de la consommatrice et publie un communiqué « Nous avons pu échanger avec la consommatrice au téléphone lundi 14 août. Nous comprenons parfaitement qu’elle et ses proches aient pu être choqués par cette découverte« .
Findus déclare qu’il ne s’agit que d’un évènement exceptionnel car les lignes de productions sont équipées de détecteurs de métaux, et qu’il est plus « gênant qu’inquiétant ». Néanmoins, une enquête interne est déclenchée afin de comprendre l’origine de cet évènement et pour déterminer si cet incident est la marque d’un problème plus important sur les lignes de production. Bien que l’entreprise s’engage à tenir la consommatrice informée du résultat de la requête, elle annonce qu’elle ne consommera plus de produits Findus, et qu’elle ne retournera pas chez Leclerc.
Après le scandale début 2013 concernant la présence de viande de cheval dans des produits certifiés pur bœuf en Irlande qui a touché Findus et son sous-traitant français Comigel, la découverte métallique bouscule encore une fois la direction de Findus dont la réponse s’est fait longuement attendre.
Sources
Le Parisien ; Challenges ; Le Figaro ; L’Alsace ; 20 minutes